Portrait de formateur : Noam, l'as d'Airtable
Véritable Digital lover, Noam a fait le choix naturel de suivre des études d’ingénieur informatique. Après être passé par plusieurs startups de la Tech, il s’est tourné vers le Nocode, et plus particulièrement, Airtable et Zapier, et en a fait sa spécialité.
Noam, tu es consultant Airtable et Zapier, peux-tu nous expliquer en quoi consiste ton activité ?
Depuis 2018, je suis indépendant, et j’ai une double casquette. J’interviens auprès des entreprises en les conseillant et en créant des solutions afin de piloter, automatiser et développer leur business avec Airtable.
Une autre partie de mon temps est consacrée à la formation de publics divers : j’ai développé une plateforme e-learning, un guide Airtable en français et j’anime également des classes physiques et/ou virtuelles.
En une phrase, je me suis donné comme mission d’aider les professionnels à gagner en liberté en devenant indépendant grâce au Nocode. 🚀
Avant de devenir consultant indépendant, tu es passé par plusieurs entreprises de la Tech, le digital était-il une vocation ?
A vrai dire, j’ai toujours été attiré par la technologie. D’ailleurs, j’ai eu un PC chez moi avant même l’avènement d’internet et je me souviens avoir eu l’un des premiers modems connectés à la ligne téléphonique lorsque internet est arrivé.
Naturellement, dans les années 2000, je voulais faire partie de l’écosystème de la Tech et des startups. Je n’étais pas vraiment brillant à l’école, j’ai dû travailler dûr pour être accepté dans une bonne université et poursuivre mes rêves.
Quel cursus as-tu suivi ?
J’ai tout d'abord obtenu un baccalauréat scientifique à Paris. Puis je suis parti vivre en Israël où j’ai pu intégrer l’Israel Institute of Technology (Technion). J’y ai décroché un diplôme d’ingénieur en systèmes d’informations en 2006.
A mon retour en France en 2018, j’ai rejoins le bootcamp du Wagon à Paris où j’ai appris à coder.
Justement tu aurais pu devenir développeur… Pourquoi avoir choisi le Nocode plutôt que le code ?
Ça peut paraître bizarre, mais j’adore coder ! Néanmoins, il me manquait l’aspect métier. Je passais trop de temps à me perdre dans la syntaxe alors que je voulais être capable de résoudre des problématiques métiers très rapidement. J’ai donc préféré me tourner vers Airtable, tout en sachant que le code allait me servir dans tous les cas. En effet, dans certains process très spécifiques, le Nocode ne suffit pas donc je code parfois à l’intérieur de Zapier ou Airtable. 🤯
Et par quel biais as-tu découvert le Nocode ?
En fait, je n’ai jamais découvert le Nocode, j’ai découvert Airtable et Zapier 😉
En 2017, j’étais dans l’équipe Customer Success d’une entreprise ayant créée une plateforme de services en ligne de mise en relation des freelances et des entreprises. Je cherchais un outil pour construire un mini CRM pour notre petite équipe. C’est en faisant des recherches sur Google que je suis tombé sur Airtable and the rest is history 😌
Tu nous parlais précédemment de ta mission “aider les professionnels à gagner en liberté en devenant indépendant grâce au Nocode”. C’était l’un de tes objectifs d’être indépendant ?
D’une part, j’avais vraiment envie d’évoluer dans des entreprises et startups de la Tech. Défi relevé ✅ J’ai travaillé dans plusieurs boîtes à différents postes : Project Manager, Customer Success Manager, Key account manager. Néanmoins, je ne m’y sentais pas totalement épanoui, aucun rôle ne me plaisait vraiment car aucun n’étanchait ma soif de liberté.
D’autre part, en découvrant Airtable à ses prémices -alors qu’il n’y avait pas encore de demande- j’ai senti son potentiel et me suis dit que cet outil pouvait devenir ma spécialité en tant qu’indépendant. J’ai voulu être pragmatique en devenant, en premier lieu, consultant Salesforce tout en sachant qu’Airtable allait devenir le nouveau Salesforce ! 🔥
Pour revenir à ta question… c’est en devenant indépendant que je me suis épanoui dans ce que je faisais. Mais gagner ma vie en tant que freelance spécialiste d’Airtable ne s’est pas fait en un jour non plus !
Quels sont tes principaux cas d’usage d’Airtable ?
J’utilise Airtable pour créer de véritables systèmes d’informations automatisés pour piloter mes activités et celles de mes clients. J’ai trois principaux cas d’utilisation :
- La construction de produits SaaS “end-to-end” (de bout en bout) en Nocode avec Stacker en front-end et Airtable en back-end.
- En ce qui concerne ma formation, j’ai créé un LMS maison (Learning Management System) avec Airtable et Stacker.
- Pour mon activité de service, j’ai créé un outil de gestion de projet/client/commandes.
Utilises-tu d’autres outils au quotidien ?
Bien sûr, la force du Nocode est de combiner les outils.
J’utilise Stacker pour le front-end, afin de créer des portails clients avec des interfaces agréables et connectés à Airtable.
Toujours côté front et connecté à Airtable, je me sers de Softr pour créer des sites simples, efficaces, et beaux.
Pour la gestion des emails et de ma to do list, j’utilise respectivement Spark et Trello. Ce dernier étant plus efficace pour la gestion des tâches car plus ergonomique sur mobile qu’Airtable.
J’ai aussi téléchargé Bear pour mes prises de notes et 1Password pour stocker mes logins et ceux de mes clients de manière sécurisée.
Et il y en a encore au moins une vingtaine, je continue ? 😅
Tu interviens auprès des étudiants de l’Alegria.academy en tant que formateur et expert Airtable. Quelle est ta vision pédagogique et qu’attends-tu des étudiant·es ?
Je suis un passionné d’éducation mais je suis un fervent défenseur des méthodes moins conventionnelles, dites “anti-scolaires”. Selon moi, la meilleure façon d’apprendre et de progresser, est la pratique.
Dans le cadre de ma formation Airtable, cela se traduit par de petits challenges à résoudre. Je me suis beaucoup inspiré de l’approche pédagogique du Wagon qui sont pour moi, les premiers avoir “hacké” l’éducation.
Bien évidemment, ces défis sont accompagnés de mes explications, puis, petit à petit, l’étudiant devient autonome et capable de jongler entre les différentes fonctionnalités offertes par Airtable.
L’objectif final est qu’après 3 mois de formation, les étudiants soient capables de concevoir, développer, connecter et automatiser leur propre solution sans coder avec Airtable et la bonne méthodologie.
Que fais-tu quand tu ne 'Nocodes' pas ? Quelles sont tes passions ?
J’aime passer du temps en famille, avec ma femme Helena et mes deux filles. D’ailleurs je suis issue d’une grande famille : nous sommes 4 enfants et j’ai 19 neveux et nièces. Rien que ça❗
Sinon, mon hobby est de créer des produits digitaux. Eh oui, ma passion est devenue mon métier, et inversement.
Pour conclure cette interview, peux-tu compléter la phrase suivante : “Selon moi, le Nocode est…”
Synonyme de liberté ! 🙌
Si tu es entrepreneur, le Nocode te libère car tu peux créer ton propre produit rapidement.
Si tu es freelance (ou aspirant freelance), tu peux développer ton expertise et en faire ton métier.
Si tu es employé, le Nocode te libère des autres départements notamment de l’informatique.